Médisez, il en restera toujours quelque chose
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Extrait de Sud-Ouest du 25/06/2014 (version internet) 
Article : (Martine Guillot)
« Le conseil municipal a décidé l’attribution d’une subvention exceptionnelle de 3 000 € en faveur de l’association Adema afin de l’aider à faire face à des frais de justice. L’école de musique de Tresses, association d’éducation populaire, est en effet en conflit avec un de ses ex-salariés (six voix contre). »
Commentaire : (Tressois)
«Au sujet de l’Adema, je voudrai rendre hommage à l’ex-salarié qui avait en son temps crée cette école et le remercier pour son professionnalisme, le remercier pour les grandes fêtes musicales qu’il avait initiées par le passé, je pense notamment au bicentenaire de la révolution et à bien d’autres fêtes. Dernièrement, il avait été mis au « placard » et supportait mal cette situation. Beaucoup de ses élèves ne comprennent pas pourquoi. Depuis son éviction, nous n’avons plus droit à des manifestations dignes de ce nom ou simplement il n’y a plus de manifestation, au grand regret de la population. »
 
A la suite de la parution, sur la version internet de Sud-Ouest, de ce commentaire mettant en cause le travail effectué à l’ADEMA, je tiens, en tant que Président de la dite association à exercer un « droit de réponse » ci-dessous :
 
« MEDISEZ, IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE »
(Si vous n’avez aucune conscience)
 
Certains, volontairement ou pas, en faisant un amalgame de situations qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre, ont décidé de nuire à l’ADEMA. Une première banderille avait été postée sur notre page facebook, à laquelle nous avons répondu en demandant de ne pas utiliser cette tribune à des fins qui n’avaient rien à voir avec l’activité de notre association. Cet amalgame a été le terrain qui a entretenu les rumeurs et la désinformation. De ce terrain a germé un vote défavorable à la décision d’octroyer une subvention exceptionnelle à l’ADEMA, au prétexte d’une aide déjà importante, d’un coût de fonctionnement de la maison ADEMA important et aussi, encore plus surprenant, pour ne pas financer un licenciement. Une troisième banderille a été diffusée sous forme de réponse à un article paru dans « Sud-Ouest », faisant un résumé de ce dernier conseil municipal.
 
C’est, encore une foi, en totale méconnaissance des faits et de la situation que des affirmations sont diffusées pour nuire. C’est oublier, volontairement ou pas, que la maison ADEMA n’est pas utilisée par la seule association ADEMA, c’est oublier que l’ADEMA emploie une dizaine de personnes salariées et participe activement à la vie de la commune. C’est nier le fait que la situation conflictuelle qui a poussé l’ADEMA devant le conseil des prud’hommes n’est pas de son fait mais du seul fait d’un individu qui a volontairement mis en place les conditions de son départ de l’association, de la plus mauvaise des façons, au lieu de partir avec  les honneurs qui lui étaient promis. C’est oublier, volontairement, que les prétentions financières de ce monsieur et la procédure engagée ont mis en danger l’existence même de l’association. C’est méconnaître le mobilier de la maison ADEMA, il n’existe aucun placard. C’est amalgamer, volontairement ou pas, des situations qui n’ont aucun lien entre elles.  L’inaptitude prononcée par la médecine du travail n’est applicable qu’à tous poste à l’ADEMA mais pas à la Mairie. Ce n’est que le long arrêt de travail pour cet emploi à la Mairie qui a interdit que le spectacle de l’école puisse être assuré. C’est se laisser manipuler, peut-être volontairement, pour récupérer un conflit interne à une association à des fins de basse politique. C’est aussi un total irrespect du travail des bénévoles et des autres professeurs que de réduire l’activité de l’ADEMA aux mérites d’un seul qui, de plus, n’a cessé, ces dernières années, de provoquer conflits et tensions de toutes sortes. Je pense à certains, disparus aujourd’hui, vrais créateurs de l’association ou vrais militants qui doivent se sentir niés par certains hommages indécents.
 
Il est toujours plus facile de se réfugier derrière un certain anonymat et derrière un repli sur soi qui interdit toute démarche vers l’autre dans un souci de vérité. Se servir plutôt que servir semble être la philosophie de certains. Nous refusons d’être pris en otage par ces « certains » pour servir d’argument dans une bataille politicienne. Nous invitons ces « certains » à venir participer à l’une des activités proposées par l’ADEMA ou à venir assister à l’une des animations pour vérifier que notre association respire toujours, sinon mieux, et que ceux qui y sont restés la font vivre parfaitement au plus grand bénéfice de ceux qui veulent bien la regarder exister et jouer,chanter, danser, dessiner ou peindre avec elle.
 
MEDITER, plutôt que MEDIRE est certainement plus difficile et laisse moins de traces, mais permet d’oublier et de garder sa conscience. »
 
Christian Détrieux

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